Enfin chez nous [Saphyr]

La journée s'achevée sur les Caraïbes. Le soleil, bien qu'encore brulant, descendais lentement derrières les dunes. Il faisait encore chaud mais restée dehors était moins désagréable qu'en pleine après-midi. Ainsi Liberty partit avec son verre de martini sur la terrasse ombragée du duplex qu'elle partagée avec sa meilleure amie, Saphyr.

L'idée leurs était venue presque immédiatement il y a de ça quelques jours. Nos deux jeunes femmes revenaient de Grece, un de ses séjours touristique et scolaire prévue dans le contrat. Il n'était plus question de dormir a l'hotel tous les soirs comme elles en avaient l'habitude. La bonne résolution de Liberty était de se trouvé un logement a elle, ou elle pourait etre autonome, indépendante, libre. Bien qu'elle était déjà libre d'une certaine façon. Pas de parents sur le dos, pas de courvre feu, pas de panique lorsque qu'on se rend compte que l'on est a découvert sur notre compte en banque. Liberty avait une vie de reine si on peut dire. Ses parents l'avaient envoyés ici éspérant qu'elle sa calme un peu et qu'elle devienne plus responsable. Mais les caraïbes s'avérés etre un vrai terrain de jeu.

Bref. Liberty avait donc discutée avec sa meilleure amie durant le voyage les ramenant a l'universitée. Liberty ne savait pas que Saphyr comptait aussi se trouvée un truc a elle. Bien évidemment, la réponse leur a sauté aux yeux. Moins de deux jours plus tard, le sublime duplex qui donnait vue sur la mer et avec une plage privée en bas était au nom de Marshall & Parker. Le probleme de l'argent leur étant inconnut, le duplex ne fut pas discuté bien longtemps. L'aménagement fut une vrai partie de plaisir. Toutes deux avaient les même gout et les même centres d'intéret alors il ne fut pas dure de trouver des solutions qui plaisaient aux deux demoiselles.

Liberty resta un moment devant le paysage, sirotan sa boisson alcoolisé très lentement. Elle avait finit les cours depuis une heure déjà et elle attendait patiament que Saphyr rentre. Cela faisait déjà une bonne semaine que Liberty voulait lui parlée. Elle avait un poid sur la conscience qu'il fallait a tout prix balancé et a qui d'autre le dire que celle qui vous comprend parfaitement ? liberty manqua de tomber sur un des nombreux cartons non ouvert. L'aménagement étant ressent et Liberty préférant sortir que faire du ménage, un coin de l'appartement était encor envahis. Liberty se promit de ranger ça demain et elle partit faire a mangé. Peut etre qu'avec un bon plat la nouvelle passerait mieux. Liberty se mit au travail. Comme a son habitude elle alluma la radio a fond et commença a travailler tout en se déhanchant sur le rythme de la musique. Peu après un délicieu plat de lasagne lésardait tranquillement dans le four tandis que Liberty venait de sortir un gateau du congélateur. La musique était tellement forte que Liberty n'entendit pas le bruit de la clef dans la serrure.

Liberty sursauta légèrement quand elle sentit le contact tiède de mains sur son visage et la vois mielleuse de sa meilleure amie dans son dos. Elle souria pour elle même.

- La princesse au bois dormant ?

Saphyr hota ses mains et Liberty la pris dans ses bras, déposant un baiser sucré sur sa joue droite. Elle retourna a son gâteau qu'elle enleva de son enballage cartonné. Elle fit trois pas en arrière et ouvrit a la volée le four pour en sortir le plat fumant et a point de lasagne. Liberty avait toujours eut un don pour la cuisine. Ses racines italiennes y étant pour quelque chose bien entendut. Petite, elle passait pas mal de temps avec sa mère dans leur grande cuisine. Elles y préparaient de sombtueux plats pour la nombreuse famille sicilienne qui était de passage une ou deux fois dans l'année. Quand Liberty s'afférait aux fourneau, il était dangereux de la distraire, elle aimait que tout soit parfait. Heuresement que la cuisine était la pour l'empecher d'aller jouer toute seule dans le grand fleuve.

- Tu arrive pile poil, c'est pret. Vas t'asseoir j'arrive.

Liberty sortit deux assiètes, verres et couverts qu'elle plaça sur la table central de l'appartement. Elle y déposa le plat ainsi qu'une bouteille d'eau gazeuse et une bouteille d'alcool. Tandis que sa meilleure amie était allée poser ses affaires, Liberty se torturait l'ésprit pour savoir qu'elle était la meilleure façon de lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. Mais Saphyr fut plus rapide que prévue et Liberty manqua de faire tomber un vase qui était posé trop près du bar américain.

- Ta journée c'est bien passée ?

La question était vraiment...volontaire. En réalitée Liberty voulait y aller doucement, ne pas lui balancer ça comme un effet de bate dans la figure. Elle connaisait Saphyr par coeur mais elle était incapable de saoir comment celle-ci allait réagir a l'annonce de la nouvelle de Liberty. Liberty partit en direction de la chaine stéréo et baissa le volume pour une écoute plus complete. Elle retourna a sa place, non sans s'agitée nerveusement, comme a son habitude car Liberty tenait difficilement en place. Elle servit deux portions du repas et joua avec sa fourchette un moment.

- Euh Saph'...euh...

C'était pourtant simple. Mais si elle n'arrivait pas a le dire a celle qui la comprenait mieux que personne, qui était toujours de bon conseil, qui avait toujours était la pour elle, alors avec qui pourrait elle en parler. Liberty tremblait a présent, bientôt Saphyr serait très inquiète et il faudrait qu'elle balance tout.

Faire les gamines. Un vrai plaisir de la part de Liberty et Saphyr. liberty n'était pas du genre très sur a vouloir gardée une "bonne" réputation. Elle se moquée pas mal des préjugés et autres remarques que l'on pourrait faire sur elle ou sur ses manies idiotes et puérils. Liberty aimait faire "jeun", elle aimait le fun & la folie. Quand sa meilleure amie et elle faisaient les gamines, aucune des deux ne se soucaient des autres et de leurs sarcasmes. Liberty n'avait pas profitée de son enfance comme elle l'aurait voulut. Etans tombée dans le coma pendant 3 mois a cause d'une imprudence de sa part, elle avait ratée presque deux ans de sa vie entre les rééducations, les médicaments et l'absence du collège puisque il était hors de question pour Mr et Mme Parker de remettre leur fille chérie dans le systeme scolaire.

Une bonne centaine de fois surement mais je ne m'en lasse jamais.

Liberty souria a cette remarque délicieuse de la part de Saphyr. Entres elles deux, elles aimaient se prouver leur amour et leur complicitée par maintes et une façon. Un coup en payant un coup a boir a l'autre, en revenant a la maison avec un petit cadeau, en emmenant sa meilleure amie faire les boutiques...bref il n'était pas rare que nos deux jeunes femmes se fassent plaisir sans raison particulière. Il était plus rare par contre qu'elles se le disent de vive voix, peut etre parce qu'au fond elles tenaient a leur amour propre. En tout cas le fait que Saphyr lui dise sur un ton détaché et tout a fait craquant fit remontée le moral de Liberty.

Il n'y avait rien d'étonnant a ce que la journée de Saphyr se passe bien. Toutes deux n'étaient pas vraiment des élèves appliquées, enfin surtout Liberty que les cours n'intéréssées pas le moins du monde. Sauf l'italien et le sport ou notre Liby était une championne. Elle arrivait aussie a tenir la distance en espagnol, surement a ceuse de son cousin super sexy venant de Madrid. Bref tout ça pour dire que l'école était loin des priorités de Saphyr et Liberty.

Revenons a nos affaires. Liberty entendit la voix inquiète de Saphyr, comme pour la sortir d'un mauvais rêve. Elle releva difficilement la tête vers elle. Liberty savait qu'elle pouvait tout raconter a Saphyr, d'ailleurs rien n'était inconnue pour elle. Liberty lui avait tout dit de son coma, de sa famille, ses anciennes conquètes, son copain...bref tous les détails de la vie de Liberty Nora Parker était connue de Saphyr Penelope Marshall. Liberty aspira a fond, préférant tout dire d'un coup, tans pis pour l'effet douceur. Elle regarda droit dans les yeux sa meilleure amie.

Electrochoque. Liberty se sentit soulagée mais n'osa pas regarder Saphyr, du moins elle préférée que celle-ci parle.

la réaction de Saphyr n'était pas du tout ce a quoi s'attendait Liberty. Elle avait pensée que celle-ci ne dirait rien, crirait, pleurerait peut etre...mais la ! Saphyr paraissait euphorique par l'idée que Liberty puisse avoir un bébé. Liberty se sentit soulagée d'un poid énorme devant la réaction de sa meilleure amie même si elle ne comprenait pas vraiment cet enjoument. Liberty savait que chaque personne ici a quelque chose a caché, a un toujours une partie qui vagabonde ailleur. Elle savait que son secret n'en était plus un pour Saphyr maintenant et que vraiment sa lui faisait beaucoup de bien. Mais une subitte vague de tristesse atteint Liberty devant l'état euphorique de Saphyr, rien ne disait que Liberty le garderait. Si elle l'avait dit a sa meilleure c'était aussi pour qu'elles en parlent a deux et qu'elles trouvent un oui ou non a la garde du bébé.

Liberty songea immédiatement a David. Il n'était pas courant bien sur. Lui et Liberty ne s'entendaient plus très bien depuis un moment déjà. Leur couple battait de l'aile même si ils étaient amoureux, en tout cas Liberty voulait y croire. Elle se sentait vraiment déstabilisée par ces deux petites barres rose qu'avait affiché le test de grossesse quelques jours plus tôt. Elle avait très envie d'en parlé et la elle avait devant elle la seule personne au courant. Saphyr s'approcha doucement de Liberty et la força a la regardé dans les yeux, ensuite elle éclata de rire. Sans vraiment comprendre pourquoi Liberty se mit a rire également, surement les nerfs qui lachaient. Elle se sentit bien dans les bras de sa meilleure amie, elle sécha une larme qui venait de coulé sur le chemisier de Saphyr.

- Oui, j'ai fait deux tests pour etre sur et le resulta s'affiche presque tout de suite.

Liberty poussa un soupir. Elle ne riait plus mais jouait avec sa fourchette. Elle avait faim, normal, mais elle refusée de mettre ce bout d'cier dans sa bouche. Histoire de ce dire que ca n'avait rien avoir avec le fait qu'elle mange pour deux. Liberty se leva et partit s'asseoir sur le canapé, entrainant Saphyr dérrière elle. Comme a son habitude, Liberty se blotit contre elle et toucha maladroitement son ventre.

La question sembla restée en pause durant une éternitée. Liberty n'entendait que le grésillement de la musique a l'aure bout de la pièce et la réspiration lente et mesurée de Saphyr contre elle.

Liberty avait eu un exemple d'une mère trop possesive. Petite, Liberty ne devait rien faire, rien touché. Elle semblait etre enfermée dans une prison dorée ou seul sa grande chambre pouvait servir de lieu d'évasion. Liberty était quelque d'hyperactif, une jeune fille qui avait besoin de dépenser, de sortir, d'être dehors et surtout de pouvoir utiliser ses jambes et ses bras a sa guise. Le fait que Mr.Parker était presque tout le temps absent, avait donné a la fillette des envie de fuir, de voir le jour de différentes manière. Mais sa mère, Mme Doria Parker, n'était pas de cet avis. Elle refusée le danger et voulait toujours tout savoir des faits et geste de sa fille. A force, Liberty prit un risque énorme et enfraint les reglès pour aller se nicher dans le plus gros pin du jardin. Cette désobéissance lui avait valut 3 mois de coma et presque 2 ans de rééducation.

Je ne sais pas...je suis encore jeune et puis il y a mes études...

Liberty était vraiment térrifié par le futur. Elle était jeune, elle avait fetée ses 19 ans récament, elle avait une envie folle de profiter de la vie et de voir toutes les choses qu'elle pouvait. A vrai dire, jamais elle n'avait songée a une vie de famille. Liberty se voyait voyageuse, aventurière et non mère de famille. Pour les études, son argument ne tenait pas la route et elle le lut dans le regard de Saphyr. Liberty sa moquait pas mal de l'école, l'université et tout ce qui va avec. Elle voulait juste s'éclater, sortir, bouger...peu importé qu'elle soit dernière en maths ou en biologie. Financièrement Liberty n'avait aucun problème, donc il n'y avait déjà de souçie de savoir si cet enfant pouvait avoir le confort dont il méritait.

Oui bien sur, c'est David...

Il était évidement que le père était lui. Liberty ne fréquentait aucun autre garçon, en tout acs sentimentalement. Liberty était sortit avec Jackson il y avait de ça un peu plus d'un an mais c'était tout. Liberty était amoureuse de David et c'était lui le père de son enfant. Liberty sa colla un peu plus contre Saphyr. Elle était sur d'une chose, Saphyr serait présente jusqu'au bout. Que se soit pour l'accompagné a l'hopital pour se faire avorter ou restée prés d'elle lorsque le bébé pleurerait et que liberty serait débordé. Liberty laissa coulée quelques larmes.

Le fait que Saphyr reparle de cet accident troubla un peu plus Liberty. Quand Saphyr lui avait confié son plus lourd secret, Liberty avait eu une réaction atristée, faible. Liberty avait prit Saphyr contre elle, tout comme faisait celle-ci en ce moment même. Cet accident donc avait victime Saphyr était encore bien marquée en elle et Liberty le savait très bien. On n'oublie jamais une telle chose, on la garde au fond de soie, s'obligeant presque a ne plus en parler ni en evoquer le souvenir. Pourtant Saphyr avait réussi a le dire a Liberty, elle avait vidée son sac et surtout elle se sentait coupable. Liberty ne voyait pas en quoi sa meilleure amie s'en voulait comme ça, un accident arrive a tout le monde, c'est la fatalitée. Ce jour horrible restera gravé dans la mémoire de Saphyr jusqu'as sa mort. Liberty aurait voulut etre la ce jour la, elle aurait voulut trouvé les mots et surtout elle aurait voulut lui dire jour après jour qu'elle la soutenait et qu'elle n'était en rien coupable de cette horrible histoire.

Je sais. Je me sens mal parce que toi, tu n'as pas eu le choix, la vie t'en enlevé ce bébé et la c'est moi qui pense a le faire, je suis un monstre.

Et elle le pensait. Comment avait réagis Saphyr lorsqu'elle comprit que ce bébé qu'elle souhaitait gardé, ce petit etre a qui elle c'était attaché et qui a peine quelque minutes plus tôt bougé encore, venait de mourir ? Celle elle pouvait le savoir, mais Liberty en avait une vague idée, et rien que ça lui suffit a redoublé ses pleurs. Liberty ne voulait pas privé un enfant de vivre mais elle ne voulait pas se privé de liberté. Quel égoïsme ! Liberty se detestait, elle se trouvait immonde, vraiment garce. Quand Saphyr se mit a lui touché les cheveux, Liberty retrouva un peu de force et d'amour propre.

Deux ou trois semaines...David ne sait rien, je ne veux pas lui parlé tans que je ne sais pas moi même. Il refusera de le garder de toute façon...

Es vrai ? Liberty voulait s'en convaincre, parceque quel part cela lui donnerait une raison suffisante pour en finir, mais au fond elle, elle se sentait incapable d'un tel acte. Liberty voyait bien que Saphyr voulait qu'elle le garde et Liberty le comprit tout de suite. Saphyr aurait put réagir très mal, du genre, "Pourquoi toi tu a la chance que je n'ai pas eu ?" et bien non. Saphyr voulait surement que le bébé qu'elle n'avait pas put avoir soit en quelque sorte celui de sa meilleure amie, qui lui avait le choix de vivre. Liberty savait que le bébé serait aimé, elle savait que Saphyr ne la laisserai jamais tombée.

Qu'était l'avenir après tout ? Liberty ne songeait jamais a son futur, a demain, a plus tard...tout était reconsidéré le jour suivant, pas de place pour le doute et les interrogations de l'existence ! Liberty avait frolée la mort très jeune et une partie d'elle était avait disparut ce jour la. Ce sentiment de vide, de peur et de mélancolie l'avait rendit si invulnérable qu'elle en était presque devenue inhumaine. Liberty était du genre a vivre au jour le jour, sans se soucier des conséquences de ses actes ou de son tempérament tout feu tout flamme. Jamais elle n'avait songé a avoir un bébé, cela semblait être trop irréel pour elle. Liberty ne songeait pas a fondée une famille, a vivre toute sa vie avec le même homme ni a finir derrière un bureau le reste de ses jours ! A non la jeune femme avait un trop fort besoin d'indépendance, de liberté, d'autonomie pour devoir etre sous les ordres de quelqun ou même s'occupé d'autre chose que d'elle et ses fantasques toujours plus dangereux les uns que les autres.

Oui peut etre mais quand même ! Comment veut tu que je me regarde en face ou que je te regarde toi sans ressentir un dégout ! Je ne crois pas au destin et c'est pas lui qui t'as enlevé ton bébé, c'est ce connard de chaufeur c'est tout Saph' ! Mon dieu dit moi que tu m'aime encore et que tu m'aimeras toujours ?

Liberty se mit a sanglotté de plus belle, laissant coulé ses larmes salées sur le beau chemisier de Saphyr. Liberty se trouvé vraiment horrible et pourtant. Saphyr était tombée enceinte a 16 ans et désiré le garder, il était sur que si la même chose était arrivé a Liberty celle-ci n'aurait pas hésitée longtemps avant d'avorter. Mais la, c'était différent. Elle avait 19 ans, de l'argent, un tôit, elle vivait dans le meilleur confort possible...mais serait elle une bonne mère ? Pourrait elle regardait son enfant s'endormir? Le border jusqua très tard car il aurait fait un mauvais reve ? Pourrait elle s'occupé de lui sans qu'il ne manque d'attention, d'amour ? Impossible a dire. La seule chose qui était rassurante c'était la présence de sa meilleure amie près d'elle, elle qui, pourrait etre cette mère, cette femme accomplit, aimante, ravie d'avoir un enfant, ravie que la vie lui apporte le cadeau si précieur que la vie lui avait sauvagement arraché quelque temps plus tôt...

Tu a raison, comme toujours, mais la c'est différent, un bébé n'arrangeras pas les chôses...Saphyr si je le garde...tu m'aideras ?