Isaly E. Liwson {100%}

Alyssa en avant marre de tout, marre de sa vie, marre de son passé, marre de ces groupes, ici. Etre obligé d'intégrer un groupe précisement définit. A présent, les derniers bizzus commençaient à être vue comme des gens faisant partit d'un groupe, en tout cas bientôt. Elle, elle été placé dans les Beta Zeta, ce qui ne lui avait pas plus du tout. Ce n'était pas quelqu'un de machiavélique, et elle ne cherchait pas à avoir tous les garçons dans son lit, surtout pas les populaires qui n'avaient qu'un but en tête : se faire toutes les étudiants porteur de chromosomes X, autrement dit les filles. Elle n'était pas comme ça. D'un coté, fallait avouer qu'elle appartenait plus à ce groupe là que l'autre, où toutes les filles étaient des quasi-trainés, provoquantes et choquantes. Pourquoi les groupes devaient-ils toujours être définit par le sexe ? Bonne question. C'était bien à cause du sexe que son premier amour avait été gaché, en partit en tout cas. Bref, pour continuer, elle en avez aussi marre de cette journée.

Peut-être qu'elle aurait du faire demie-tour même si il y avait un garçon assit ici qui n'avait pas vraiment l'air d'aller bien. Peut-être même que, si elle savait qui c'était, elle ne se serait pas attardée, elle aurait courrut vers la sortie aussi vite et aussi silencieusement qu'elle aurait pu. Mais voilà, idiote comme elle était, il fallait qu'elle aille voir si cette personne allait bien. C'était plus fort qu'elle. Elle s'approcha alors en lui demandant. Rien de plus banal en faite. Mais c'est à ce moment là qu'elle se rendit compte que cette journée n'allait pas être aussi banale que ça. Lorsqu'elle vit se lever le garçon en question, qui était beaucoup plus grand qu'elle alors forcément elle avait du lever la tête, et surtout entendut sa voix qu'elle reconnaissait même après plus de vingt mois après, elle faillit en tomber à la renverse.

Elle n'arrivait pas à admettre que c'était lui, c'était tout simplement impossible. Il y avait une chance sur un milliard qu'elle le rencontre ici, dans ce contexte. Elle le fixait, elle voulait essayer de le reconnaitre, elle n'était pas sûr que c'était lui, mais si c'était lui, que devrait-elle faire ?? Elle devrait le laisser partir, elle ne devrait pas se faire encore plus de mal, la blessure était toujours ouverte, elle n'avait pas cicatrisé depuis cette rupture, et elle ne s'en rendait compte que maintenant. A l'idée que cela puisse être lui, elle comprenait que sa douleur était toujours intacte, elle se sentait très idiote d'être aussi fragile. Elle se sentait complètement dépendante de l'amour qu'elle avait eu pour lui, elle ne voulait plus sentir ça, cette impuissance.

Elle se demandait si ils avaient vraiment été fait pour être ensemble. Avant, elle n'aurait jamais douté une seule seconde. C'était telement évident pour elle. A présent, elle doutait. Après tout, peut-être qu'ils s'étaient embalé trop vite. Ils étaient différent, ils n'avaient rien à voir ensemble. Elle se disait ça pour se consoler, parce qu'elle savait bien que c'était faux. Elle l'avait beaucoup trop aimé pour dire ça. William, c'était sans doute le prénom auquel elle pensait le plus durant cette période, Will' pour être exacte. De toute façon, elle devait s'y attendre : c'était un garçon plus que beau, qui avait du succès, et qui était assez charmeur dans sa façon de faire, donc elle aurait du s'y attendre un jour. Mais non, elle ne s'y faisait pas, elle l'aurait jamais cru capable de faire ça. Trahir tout ce qu'ils avaient vécut ensemble, tous les moments qu'ils avaient passé, elle ne l'aurait jamais fait, et elle ne l'aurait jamais cru capable de le faire. Et pourtant, il l'avait fait.

Elle ne savait toujours pas si c'était lui, mais il lui resemblait, et ça lui mettait comme une claque en pleine figure. Elle avait telement eu de mal à essayer de l'oublier, surtout que ça n'avait pas marché. Après tout, elle ne pouvait pas l'oublier comme ça, c'était impossible. L'imaginer passer sa nuit avec une autre femme l'avait particulièrement démoralisée, mais c'était la rupture, qui plus est brutale, qui l'avait achevée. Elle avait beau pleurer quand elle était seule, penser à lui négativement, essayer de salir l'image de son ex, elle n'arrivait pas à le detester. Et c'était bien ça le pire, même après deux ans. Elle n'avait pas réussit à prendre ce recul neccessaire pour réussir à se détacher. Lorsqu'il commença à partir, elle l'en empecha en le retenant par le bras. Elle se sentait folle, completement folle de le retenir si c'était lui.

Mais de toute façon, c'était impossible que ce soit lui, non ? Elle sentit le silence s'imposait, il se retourna alors doucement, elle apperçut son profil. Elle se rendit compte qu'elle le tenait toujours par le bras, alors elle retira sa main pour essayer d'effacer ce geste un peu déplacé. Il se mit alors en face et la regarda droit dans les yeux. Aucun doute à présent, c'était lui. Elle déglutit péniblement tout en le regardant. Ele n'en trouvait pas ses mots, toutes les fois où elle avait révé de le voir, pour lui dire ce qu'elle pensait de lui, pour lui crier à quel point elle avait souffert, à quel point il lui avait manqué, toute cette préparation si chaudement élaborée dans son esprit c'était évaporé par ce regard qu'elle reconnaissait depuis toujours. Il parla enfin. Pourquoi faire ? Cette phrase lui arriva en pleine face. Elle détourna le regard, puis attrapa son courage à deux mains. Elle répondit alors doucement, d'ailleurs son calme et la douceur de sa voix l'étonnèrent elle-même. Elle dit une phrase qui lui montrait bien qu'à présent, elle était sûr que ce soit William Smith :

" Tu t'apprétais à fuir, encore une fois "