When you wish upon a star, you wish for me. || Jackson°

Pour bien comprendre l'histoire que je m’apprête à vous raconter, il faut d’abord vous mettre en contexte. Vous devez vous transporter à une époque où l’internet et les téléphone cellulaire venaient tout juste de naître. Seules les riches personnes de notre monde y avaient accès, et encore là, elles devaient être vraiment riches. M. Ernest Geiger, premier du nom, faisait parti de ces rares personnes. Ayant un important bureau d’avocats à Manhattan, l’argent entrait aussi vite dans son porte feuille que l’internet d’aujourd’hui!
Pour vous dressez un portrait rapide de la famille de ce Monsieur Geiger, je vous préciserai simplement qu’il est propriétaire d’une des plus anciennes villas de New York, qu’il a épousé une femme de quinze ans sa cadette après avoir laissé la mère de son unique fils, James âgé de 16 ans à l’époque.
La réputation, l’argent et le luxe étaient les mots d’ordre pour la famille Geiger. En public, on était toujours habillé sobrement et il n’y a pas que l’habit qui devait être sobre! Bien sûr, cette famille devait profiter de son luxe alors les soirées organisées avec des collègues et amis étaient bien arrosées! Même chose pour les soirées auxquelles Ernest Geiger n’assistait pas. Son fils a lancé plus d’une fête lors de l’absence de son père!
C’est d’ailleurs lors d’une de ses soirées que l’évènement qui marque le début de sa vie se sera déroulé! C’est un soir en 1983 qu’il rencontra la jeune Élisabeth Meyer, fille d’un grand écrivain ayant deux best-sellers à son actif. Aussi riche que lui, elle se fichait des histoires de réputation autant que lui! La gêne leur a manqué lorsqu’ils ont passé cette soirée à boire et à se déhancher en public. Une parole enchaînant un geste qui en enchaîna un autre, les deux quasis inconnus se retrouvèrent rapidement sous les draps. Si rapidement que la porte restée ouverte permis à Monsieur Geiger d’apercevoir son fils en plein débats amoureux alors qu’il venait simplement récupéré le portable qu’il avait laissé dans son bureau.
Laissez-moi vous épargner quelques mois de cette histoire qui, à mon avis, sont inintéressants. La seule chose à savoir est que James n’a pas revu Lizzie avant un bon moment! En fait, il n’est pas sorti de chez lui avant trois mois de dure correction. Après cet apprentissage intense, James avait été transformé en une nouvelle génération de Geiger, aussi sérieuse que la précédente.
Le second lieu de rencontre avec Miss Meyer se trouva à être la grande bibliothèque de New York, quatre mois plus tard, alors qu’ils complétaient tous les deux leurs études en droit au NYU. La jeune femme avait subit le même changement et leur rencontre fût des plus cordiales.
Ce n’est qu’après deux mois de fréquentation que la belle avocate eu le courage de lui dire qu’elle attendait un enfant de lui. Leur réputation allait en prendre tout un coup peu importe ce qu’ils décidaient de faire! Ils firent donc pour le mieux et, avec l’appui de leur famille, ils emménagèrent dans un appartement luxueux près de Central Park et débutèrent leur histoire parfaite digne d’un conte de fée. Bien entendu les premières années furent difficiles puisqu’ils devaient faire leur place en tant qu’avocat tout en s’occupant de moi. (Oui, vous aviez sans doute devinez que Lizzie était ma mère!) Croyant les aider, mon presque sympathique grand-père engagea une nounou pour veiller sur moi. James accepta facilement la chose et apprécia le fait de pouvoir se concentré sur son boulot, il était vraiment la réplique d’Ernest Geiger! Ma mère était un peu plus réticente à l’arrivé de cette femme qui prenait en quelque sorte sa place.
Environ trois ans passèrent avant que ma mère se décide à se foutre de Monsieur Geiger et de renvoyer la vielle nounou! Je me rappelle avoir été heureux de cet évènement, plus que James en tout cas! Il fit la tête à ma mère pendant des mois! Et encore aujourd’hui, je sens qu’il lui reproche de ne pas être sous les ordres du patriarche.
Ma mère a donc décidé de laisser son titre d’avocate et de se consacrer à son rôle de maman. Elle voulait faire les choses différemment!
J’ai donc grandit plus normalement, appuyé par au moins un de mes parents à suivre mon propre chemin plutôt que de me fier à mon nom de famille. J’ai pu fréquenter les enfants que je voulais plutôt que ceux qu’Ernest voulait choisir pour moi. C’est comme ça que j’ai rencontré mon premier vrai ami, Lucas. C’était mon voisin et Monsieur Geiger avait refusé que je le fréquente, disant que le décès mystérieux de sa mère cachait surement quelque chose. Ma mère décida de ne plus écouter les conseils du vieux et de m’amener au parc lorsqu’elle le vit s’y diriger par la fenêtre.
Je vivais la vie qu’elle aurait voulu vivre, insouciant des rumeurs, des regards qu’on me portait… Ma mère aura toujours veillé à ce que ça se passe ainsi. Puis, tant que je ne faisais pas la une des journaux à potins, James si fichait de ce que je pouvais faire.
D’autre années passèrent et je devenais un adolescent qui ne voulait qu’une chose; plaire. Je m’habillais dans les plus grandes boutiques de New York, je fréquentais la salle d’entraînement plus de trois fois par semaine, j’assistais aux plus grands évènements… J’avais le physique, le look et le fric, la popularité! Au High School, moi et Lucas faisions parti de l’équipe de basket interscolaire, nous attirions des foules et apprécions nous sentir vedettes. Ensemble, nous avons dût sortir avec la moitié des filles de l’école que nous fréquentions!
De mon côté, les choses n’ont pas beaucoup changées depuis. Je suis toujours le même séducteur. La seule différence est que je ne me contente plus que des jeune New Yorkaise. En fait, après nous être inscrit à la Caribbean Private Academy pour poursuivre nos études, nous sommes partis en stage quelques mois lors de notre troisième année et j’en ai profité!
Malgré nos copines respectives ayant choisie une autre destination, j’ai dragué ouvertement une jolie rouquine avant de savoir qu’elle était inscrite à la même academy. C’était un mal pour un bien! J’allais devoir être plus prudent un coup de retour sur l’île, mais j’allais pouvoir la revoir! Bon… je vous entends déjà toutes crier au scandale! C’est aussi ce que dit Lucas. Regardez qui parle! Le Donjuan du lycée… Sa copine l’a bien dressé, il n’a pas osé regarder une fille pendant notre stage! Il a changé et je ne suis pas certain d’apprécier ce nouveau Lucas… Faudrait que la brunette qui a volé son cœur s’efface du paysage. Je veux retrouver le dragueur que j’ai connu, nos soirées en boîtes commencent à devenir ennuyantes sans lui!

Bon, vous devez commencer à cerner un peu ma personnalité après avoir lu toute mon histoire. Et je suis déjà certains que plusieurs ne me supportent déjà pas! Je vous entends me reproché mon manque de respect envers les personnes que j’aime, d’autre dirons même que c’est envers les personnes que je prétends aimer. Hey! Je ne fais pas que prétendre, j’aime pour vrai! Qui a dit qu’on ne pouvait aimer qu’une personne à la fois? Ma petite amie… Bon! Ce n’est pas que je lui manque de respect, c’est simplement qu’on a des points de vue différents sur le sujet! Pourtant, je l’adore, je vous le jure. Je me sens bien avec elle, j’ai un côté romantique qu’elle apprécie, je serai toujours là pour elle, on a vraiment une bonne chimie! Alors dites-moi, pourquoi devrais-je lui avouer que je vois quelqu’un d’autre? Est-ce qu’être honnête vaut toute la peine que je lui causerai, tout l’amour qu’elle perdra? Je ne crois pas! Voyez, je ne fais pas ça méchamment. Les femmes m’aiment et j’aime les femmes! On me reproche d’être un sale pervers qui ne pense qu’à sa prochaine conquête… et ce n’est pas tout à fait faux, mais je ne suis pas que ça! Je suis quelqu’un sur qui on peut compter, quelqu’un qui sera toujours là pour vous remonter le moral, qui voit les bons côtés de la vie, qui a de l’ambition, que pense d’abords à son bonheur! Egocentrique? Voyons! Il faut bien être heureux pour rendre les autres heureux! Un clown triste ne fait pas rire les enfants vous savez!
Et mes relations avec la gente masculine? Et bien vos gentils princes charmants ont tendance à ne pas m'apprécier, voir quelqu'un jouer avec votre coeur ne les ammuse pas vraiment! Tandis que ceux qui sont comme comme s'entendent plutôt bien avec moi, la plus part son mes amis, les autres sont mes rivaux. Avec mes amis je sors et on drague chacun de notre côté parfois on peut même aller draguer un groupe de fille en groupe! Mes ennemis? Et bien ce n'est pas nécessaierement que je les déteste, c'est plutôt qu'on drague les mêmes filles!
Voilà qui je suis. Reprochez-moi ce que vous voulez… mais réfléchissez-y un peu et vous verrez que je n’ai pas tord d’être qui je suis! Avec un peu de temps vous serai peut-être même la prochaine à vouloir d’une aventure avec Casanova!